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LE BLOG DES BONIFACIENS ET AMIS DE BONIFACIO

Photo de canonici

canonici

Description :

(La photo aérienne de présentation est de Jean-François Poggi)

POUR MIEUX CONNAITRE (ET AIMER) BONIFACIO:
SON PASSE (RICHE)
SES TRADITIONS (NOMBREUSES)
SES ANECDOTES (SAVOUREUSES)
PHOTOS ANCIENNES ET NOUVELLES
RECITS INEDITS
HUMEUR DU JOUR (EVENTUELLEMENT)
REPONSE AUX QUESTIONS POSEES ETC.


N'HESITEZ PAS A NOUS FAIRE PART DE VOS COMMENTAIRES. NOUS NOUS FERONS UN PLAISIR D'Y REPONDRE.

PHOTOS: IL EST RAPPELE QU'IL EST INTERDIT DE COPIER LES PHOTOS ET TEXTES DE CE BLOG SANS L'AUTORISATION DU RESPONSABLE;
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LE CENTRE DE TRI DE BONIFACIO CHERCHE UN LOCAL

 
 
 
UNE PETITION CIRCULE
 
LE CENTRE DE TRI DE BONIFACIO CHERCHE UN LOCAL !
 
Une pétition circule actuellement à Bonifacio en vue de défendre le centre de tri postal de Bonifacio qui devrait bientôt se trouver...à la rue !
Décidément, dans notre bonne vieille cité, tout est toujours remis en question, tout doit toujours se "gagner", tout est toujours à défendre pied à pied, et particulièrement les administrations.
Depuis quelques années le centre de tri postal de Bonifacio est logé dans un local du rez-de-chaussée de l'ancienne caserne Montlaur ("la Française"), local appartenant à la CTC (Collectivité territoriale de Corse). Or, cette dernière entend à présent récupérer son bien en vue de certains projets.
Logiquement, cette affaire aurait  déjà dû être réglée, puisqu'il faut bien un centre de tri dans une cité aussi importante que Bonifacio qui reçoit 1.500.000 visiteurs/an et qui est, de plus, un important chef-lieu de canton. Hélas, il semblerait que cette "logique" que l'on aurait été en droit d'espérer ne soit pas respectée. Du moins pour l'instant.
 
 
                    La balle dans le camp de l'administration
 
Nous avons, en fait, très peu de renseignements sur ce problème. Nous savons que des contacts et des réunions ont eu lieu entre l'administration et la mairie afin de trouver la solution la meilleure, c'est-à-dire l'attribution d'un local où  les employés pourront enfin exercer leurs tâches quotidiennes dans d'excellentes conditions (ce qui n'a pas été le cas jusqu'à présent, nous n'en dirons pas plus). Et que ledit local soit situé en ville même (et non à des kilomètres) paraît, aussi, relever du plus élémentaire bon sens. Car il faut arrêter de "vider" la haute-ville de ses services, elle qui est, déjà, moribonde !  
La municipalité de Bonifacio aurait proposé à l'administration une ou plusieurs solutions . De ce fait, la balle est maintenant dans le camp de ladite administration.
Le pire (mais ce n'est qu'une supposition) serait que l'on propose "provisoirement" que les opérations de tri de Bonifacio aient lieu ailleurs (c'est-à-dire dans une autre commune), en attendant l'affectation d'un local sur place et qu'ensuite, le temps et l'habitude aidant, ce qui est provisoire ne devienne définitif (rappelez-vous la compagnie de gendarmerie pour ne citer que cette administration).
Mais, ne noircissons pas plus qu'il ne l'est le tableau. Cependant, les Bonifaciens, qui en ont assez  d'être considérés comme des laissés pour compte, ou comme des "Bonifazincus corsicanus" (proches des...Martiens !) ont dores et déjà commencé à signer cette pétition et se disent prêts à manifester leur colère sous d'autres formes, en cas de besoin.
 
 
               NOUS ATTENDONS VOS COMMENTAIRES (1)
 
 
En attendant, nous ouvrons ce blog à leurs commentaires.  La défense des intérêts d'une cité, ce sont aussi les citoyens qui doivent l'assurer quand il le faut.
C'est pourquoi, ce "Blog des Bonifaciens et Amis de Bonifacio"  a bien voulu émerger" un instant du "passé" dans lequel il était plongé pour être... "présent" aux côtés de tous ceux qui veulent défendre dignement mais fermement, quand les raisons sont justes (et elles le sont dans ce cas bien précis) les intérêts de nos concitoyens dans leur ensemble.
Nous osons cependant espérer que la raison prévaudra et que l'on trouvera un local adéquat, accessible et "intra muros".
Bien entendu, nous donnerons volontiers la parole à toutes les parties, quelles qu'elles soient.
                      F.C  (BLOG DES BONIFACIENS ET AMIS DE BONIFACIO)
 
 
(1) Nos lecteurs sont prévenus que le ton donné aux commentaires doit être exempt d'attaques personnelles. Nous nous réservons le droit de supprimer les passages qui pourraient ne pas correspondre à l'esprit de ce blog ou même de ne pas les publier.
On peut très bien donner son avis sans pour cela être agressif ou excessif. Nous pensons, quant à nous, avoir donné cet exemple.
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#Posté le vendredi 11 février 2011 10:56

Modifié le samedi 12 février 2011 01:19

Groupe de Bonifaciens (1951)

Groupe de Bonifaciens (1951)
Groupe de Bonifaciens (1951)
Cette photo, qui date de l'année 1951, nous a été envoyée par Camille Bonchristiani (née Pugliesi) que nous remercions.
Si vous reconnaissez des personnages, vous pouvez les indiquer dans les commentaires.
Pour notre part, il nous semble (mais cela n,engage que nous) reconnaître dans l'homme à la haute taille, avec moustaches (en haut, à droite), le regretté "barba Marianu" et aussi la maman de Camille (la 2 ème dame assise en partant de la gauche).

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#Posté le jeudi 10 février 2011 11:20

Modifié le jeudi 10 février 2011 11:37

Baracun ruiné : remarquable restauration à l'identique !

 Baracun ruiné : remarquable restauration à l'identique !
Le baracun tel qu'il était avant sa restauration...



Baracun ruiné : remarquable restauration à l'identique !


Un internaute bonifacien (qui préfère conserver l'anonymat) nous a envoyé des clichés pour nous montrer un remarquable (et même spectaculaire) travail de restauration d'un baracun bonifacien qu'il vient de réaliser "à l'identique" dans un secteur de notre vaste campagne où l'on trouve la roche granitique et calcaire (ici Cala-Longa). En effet la base de l'édifice est en granit et le toit en dalles calcaires.
La hauteur intérieure des murs est 1.20m ; l'entrée a une hauteur de 1.00m et une largeur de 0.60m. Le diametre intérieur du baracun restauré est de 1.75m."L'artisan" (en fait un amateur...éclairé) a essayé de ne pas tailler les pierres du toit et de les placer telles qu'elles se présentaient à lui. A l'extérieur, il a laissé une corniche, comme sur beaucoup de baracuns existants.
Les dimensions et caractéristiques d'origine, c'est -à- dire ouverture au sud, murs de 90 cm de large, et hauteur de murs extérieurs de'1.60m (intérieur 1.40m) ont été respectées.
Précisons que le sommet extérieur du dôme se trouve à plus de 3.00m du sol. Pour linteau, la tradition a également été prise en compte, puisque notre "artiste" a utilisé du "bois de fer" (Genévrier)
Les documents que nous proposons montrent parfaitement la complexité de ce travail qui a nécessité beaucoup de temps, de motivation et de savoir-faire.
Pour ce qui nous concerne, nous pensions qu'une restauration aussi parfaite était, de nos jours, quasi impossible, en tout cas très difficile.
Pour arriver à un tel niveau de perfection dans l'art de restaurer un vieux baracun en grande partie délabré, il faut, bien entendu, maîtriser et bien connaître la pierre mais aussi aimer passionnément notre patrimoine rural bâti dont le baracun est le plus représentatif. Mais il n'est pas le seul, nous l'avons dit, car il faut aussi mentionner les trodgi (antiques fouloirs à raisin); les "Tramizzi (hauts murs de protection des oliviers); les "celli" ( petits abris créés dans le renfoncemnt des murs); les "maschetti" (canalisations rustiques pour maîtriser l'eau); les "rivilin" (sortes de jardinières circulaires construites autour des oliviers) sans parler, évidemment, des hauts murs de clôture des propriétés du "Piali" de Bonifacio !
Malgré ce que l'on pourrait imaginer de prime abord, la technique de la pierre sèche (synonyme en vieux français de "pierre essuyte"), est une technique nécessitant un savoir-faire réel. C'est en effet tout un art que d'assembler la pierre à sec, sans aucun liant, sans apport de matériel étranger, sans cintre ni échafaudage, pour monter les fausses voûtes en encorbellement avec le seul secours d'un marteau et de quelques simples outils!
Beaucoup de bâtisseurs modernes ont tenté de parvenir à ce résultat, en vain. (mais on a vu qu'un de nos lecteurs y est parfaitement arrivé)
Malgré l'impression première, les baracun, s'ils paraissent se ressembler tous, sont pourtant différents par certains détails.
Bâtis sans recherche d'effet esthétique (ce qui ne les empêche pas d'être remarquables), la plupart des baracun sont de type cylindro-coniques avec des dimensions variables et des pentes de toit plus ou moins accentuées. Mais de nombreux exemplaires sont à plan carré à leur base. Beaucoup d'entre eux sont de petite taille, avec des entrées très étroites et basses (0,60 à 0,90 cm de largeur pour un mètre de hauteur, rarement plus) proportionnelles à l'importance du bâtiment d'où l'on ne peut pénétrer qu'à quatre pattes. Certains baracun sont parfois pourvus, en plus de l'ouverture d'entrée, de petites "fenêtres" ressemblant à des meurtrières, percées dans les murs épais. Cependant on remarque que la majorité des baracun ne dispose d'aucune vue sur l'extérieur, hormis celle que peut fournir l'ouverture d'accès. Il y a certes, des exceptions car Il existe plusieurs dizaines de spécimens de grande dimension avec des entrées assez hautes et des grandes marches d'accès vers les toitures. Mais, dans tous les cas, un homme de taille normale tient généralement debout à l'intérieur.
Tous les murs des baracun sont épais (0, 80 cm parfois même 1 m 50) et savamment appareillés. Certains baracun sont pourvus de bancs circulaires intérieurs en pierres plates, courant le long des parois sans discontinuité et d'une ou deux petites niches (généralement 0,40 cm x 0,40 cm et de même profondeur) construites dans le renfoncement des murs. Ces dernières permettaient de déposer des objets usuels. Du côté de Filetta, un baracun avait été équipé d'un emplacement "secret" (longueur 1m 50 environ, largeur et hauteur 0,50 cm) aménagé dans l'épaisseur du mur, l'accès se faisant après descellement d'une pierre de l'ouverture d'entrée. Il en existe certainement d'autres de ce type. Ces cachettes, absolument indécelables, permettaient sans doute de mettre à l'abri des armes ou des objets précieux afin de les soustraire aux "razzia" effectuée jadis par les Sarrasins ou les Corses.

                                                        ***
La grande majorité des baracun sont des constructions à une seule pièce. Mais il en existe quelques-uns, particulièrement grands qui comportent deux "pièces" communiquant entre elles. L'entrée est rarement doté d'une porte. Si un baracun en est pourvu, celle-ci n'est jamais très ancienne. Malgré quelques exceptions, les entrées sont en général orientées sud-sud-est, afin de les abriter du vent dominant (ouest) et de la Tramuntana (N-E). A l'intérieur des Baracun, les voûtes sont souvent assez variées : forme conique, en gouttière, en carène inversée.
La date de construction (ou de réfection), lorsqu'elle existe (trop rarement hélas) est inscrite sur le linteau de l'entrée (en pierre ou en bois de genévrier ou d'oléastre) ou bien sous la dernière dalle couvrant le sommet du toit. Lorsque, par le plus grand des hasards, apparaît une date, celle-ci est le plus souvent du 18° ou du début voire la moitié du 19° siècle. Par exemple, entre le Paü et Foce del'Edera, un baracun-cella qui semblait pourtant très ancien ne datait en réalité que d'une époque assez récente (entre 1860 et 1870) comme l'indique la pièce de monnaie de 1861 portant l'effigie du roi Victor Emmanuel II, trouvée par un chercheur sous la pierre de l'entrée du petit bâtiment (jadis, il était habituel, en signe de porte-bonheur, de placer une pièce de monnaie sous le seuil des maisons, lors de leur construction). Pour ce qui est de nos propres constatations, le plus ancien baracun millésimé que nous avons pu identifier portait la date de 1827 (Canava, date gravée sur linteau en bois) et 1851 (Parmentile, date sous la pierre couvrante du toit). Même s'il en existe d'un peu plus anciens, leur édification ne remonte certes pas à la ... préhistoire.
La plupart des spécimens doivent probablement avoir été édifiés entre le XVIII° et le XIX° siècle, .
Les baracun bonifaciens se situent, eux, dans une tradition propre aux habitats temporaires des pays méditerranéens (et autres puisqu'on trouve de telles cabanes en Provence, Bretagne et même en Angleterre !) où la roche peut être débitée en plaques. Pour que de telles structures apparaissent, il faut donc trois conditions: la géologie du terrain, une tradition lointaine, le besoin de créer un habitat temporaire. C'était bien le cas pour les Bonifaciens qui quittaient chaque matin la ville à dos d'ânes, pour aller cultiver leurs terres lointaines (jardins, oliviers, vignes notamment)...
F.C
 
 
Ci-dessous : Le baracun magnifiquement restauré : la fierté du travail bien fait est aussi un hommage à nos anciens bâtisseurs. 
 
 
 Baracun ruiné : remarquable restauration à l'identique !
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#Posté le mercredi 09 février 2011 11:50

Modifié le mercredi 09 février 2011 12:03

LA MAISON DES PODESTATS EN REFECTION (ANNEES 1980)

LA MAISON DES PODESTATS EN REFECTION (ANNEES 1980) LA MAISON DES PODESTATS EN REFECTION (ANNEES 1980)LA MAISON DES PODESTATS EN REFECTION (ANNEES 1980)
 
 
 
La façade actuelle de la Maison des Podestats et les travaux de réfection (années 70-80).  
 
 
LA MAISON DES PODESTATS EN REFECTION (FIN ANNEES 1970)
 
Voici deux photos ("La Main à la Pâte") qui nous montrent  l'état dans lequel se trouvait il n'y a pas bien longtemps, un des joyaux du patrimoine bâti de Bonifacio, la maison des Podestats".
Nous ignorons la date exacte de ces travaux mais ils pourraient avoir eu lieu à la fin des années 1970.
Située dans la rue de la Loggia, près de l'ancienne mairie, l'immeuble est assez remarquable, avec corniches et arcades, probablement du XIII e siècle. Il représente bien, en tout cas, ce que pouvait être la maison bonifacienne avant le 18 è siècle, quand Bonifacio était toujours "une ville basse": généralement un rez-de-chaussée, un étage et (parfois) un grenier. 
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#Posté le mardi 08 février 2011 12:01

Modifié le mardi 08 février 2011 15:17

PÊCHEUR BONIFACIEN

PÊCHEUR BONIFACIEN

PÊCHEUR BONIFACIEN
Une belle photo (de la collection de notre ami Toto Palmas que nous remercions) montrant un pêcheur bonifacien des plus populaires (aujourd'hui ayant pris une retraite bien méritée), Janvier Piro (Ginaru) qui nous montre une belle brochette de poissons des "Bouches" sur le quai du "Grand Môle" ('U mio grandi).
Ce document pourrait dater de la fin ou de la moitié des années 1980.
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#Posté le vendredi 04 février 2011 15:00

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