En 1801, c'est le maire de l'époque, Antoine Constantini, qui exigeait du commandant de la place de Bonifacio qu'aucune permission ne fut donnée aux militaires "allant masqués de jour comme de nuit" par les rues de la cité. D'autre part, les étrangers à la ville qui faisaient du tapage étaient boutés hors les murs de la cité. On parlait même de faire tirer... le canon contre les brigands qui "infestaient les rues" (mais on y renonça "pour ne pas alarmer la population"). Il était également interdit de "jouer de la corne corse" (dont se servaient les insurgés en signe de ralliement) dans les rues de Bonifacio."
(Extrait de l'ouvrage "Bonifacio à travers ses rues et places" de François Canonici (Stamperia)