De haut en bas : Au bas des falaises, la mer continue son travail de sape mais, en haut, c'est l'action mécanique du vent et de la pluie qui "attaque" la roche. Prudence !
Une partie du chemin endommagé par les intempéries ;
Les "Trois Frères "; La "Galèra"; la "Buttiggia"; (Photos François Canonici)
"
Sut'A Rocca ("Sous les Falaises") est un des endroits parmi les plus pittoresques et les plus attachants de Bonifacio tant il évoque de souvenirs agréables en chacun de nous. C'est la "plage" (de rochers) des Bonifaciens. Ou plutôt elle l'était jadis encore plus que de nos jours.
Cela dit , il faut bien reconnaître qu'il existe actuellement quelques dangers que nous nous devons de signaler à nos lecteurs.
En attendant, prudence !
Sté, Posté le dimanche 23 janvier 2011 04:24
Mr Canonici, bonjour. En parlant d'un drame, évoquez vous celui qui couta la vie à ma marraine Roda Mc Kenna-Serra et à sa sœur Mary. Si c'est bien ça, l'année est 1966, le mois d’Août 1966 exactement. Deux autres personnes était avec elles ce jour là, Mrs Terry Stewart qui était une amie des deux sœurs et ma cousine Joséphine Serra Amadei qui avait 8 ans. Au moment du drame, elles se trouvaient toutes deux dans l'eau et évitèrent l'éboulement.
Roda, outre le fait d'être ma marraine, était avant tout la deuxiéme épouse de mon grand-père "Sté". C'était une irlandaise du nord, catholique et professeur de français, diplômé d'une des plus prestigieuses universités britannique. Sa famille était établi à Antrim, dans le comté du même nom, pas très loin de Derry (que les anglais rebaptisèrent Londonderry pour punirent moralement les irlandais au XVIII éme siècle). Son père et ses oncles y possédaient un ou des abattoirs. Ses neveux et nièces, vivent actuellement, pour partie au Canada, dans la ville de Victoria, qui est situé sur l'ile de Vancouver mais aussi aux U S A à Cleveland (OHIO). Nous les avons retrouvés en 2004, lors d'un de leur séjour en Europe où ils avaient mis Bonifacio à leur programme. Marie-Anne Salles avait fait pour l'occasion un très gentil article. (Merci Marie-Anne) J'aurai adoré mieux connaitre ma marraine que tout le monde me décrit comme très douce et très gentille. Ce drame, qui avait fortement choqué les membres de ma famille et qui ravis deux sœurs à l’affection de leur proches , m'a valu aussi d'être, peut-être, le seul Bonifacien à n'avoir jamais mis les pieds à Sutta Roca. Mes parents me l'ayant toujours formellement interdit dans mon enfance et mon adolescence. Plus tard, adulte, je n’ai jamais éprouvé la moindre envie d’y descendre. Mais je vous soutiens totalement dans votre idée de sécurisé cet endroit qui reste, quand même, le seul permettant un accès facile à la mer, surtout pour les jeunes. Amitiés et il n’est pas trop tard : « Paji et salüti ».