On voit un groupe de "Pialinchi" (campagnards bonifaciens travaillant dans le "Piale" qui désigne la campagne bonifacienne), avec leurs ânes chargés de "catini" (comportes à vendange) alors que l'on aperçoit un "barilotu" (petit tonnelet d'eau) qui pend d'un "imbastu" (bât).
En ce temps-là (comme diraient les Évangiles), à Bonifacio, la terre était le symbole de la culture : jardins, vignes, oliviers etc. Même si aujourd'hui on assiste à une certain renouveau du jardinage, surtout de loisir (mais il y a aussi quelques professionnels), la terre jadis nourricière est, avec le développement considérable du tourisme, plus synonyme de "terre à bâtir" que de terre à cultures.
C'est ainsi et on ne changera pas les choses.
Même s'il ne faut pas pousser l'hypocrisie au point de rejeter tout ce qui est bon de nos jours, et sans faire preuve d'un passéisme exagéré, on ne peut tout de même s'empêcher d'éprouver une certaine nostalgie en voyant cette image.
Il est des scènes (comme celle que nous montrons) qui ne se conjuguent plus qu'au passé (lointain) et...en "noir et blanc" (n'est-ce-pas "Sloufy" ?).
("Main à la Pâte"-"Blog des Bonifaciens et Amis de Bonifacio)
canonici, Posté le dimanche 20 juin 2010 05:50
rose a écrit : " "
Bungiurnu Rosette
Avura ti ti meti ancura ti ! Félicitaziun!
E pio, in ciü, ti scrivi ben !
U te cusgin Toto sara cuntentu di savé che ti gh'a l'intenziu d'andà a chioggi l'orivi indè iélu, in Parmentili !.
Cuniscendu u me amigu d'infanzia, sun sigüru che se ti ghi ru dumandi, un litru d'ioru ti ru dara ! (scüsami Toto di avanzami ün pocu troppu).
Ti gha a raggiun di scrivi che u Francesu hè üna bella lingua. Nuvi, in Bunifazziu, n'un hè mica percosa ni piasgi a noscia lingua che semu cuntra a lingua francesa. N'un n'avemu mica l'abitüdina "di stuppà in dè a süpa !"
N'un n'avemu mica, nuvi, a pritenziun, di fà di u Bunifazzin, üna lingua "universale" !
Stemu a noscia piazza e tsirchemu di fa pè u miggiu ...
E dza belu !
Amicizia buniffazina
Barba Franzé