Les premiers exemplaires des armes de Bonifacio sont des cachets de forme circulaire, que l'on voit apparaître sur des lettres envoyées de Gênes par des magistrats locaux dans la seconde moitié du XVI° siècle. Ils représentent un château crénelé, de forme polygonale, visible sur trois côtés et surmonté de trois tours. La tour centrale, plus élevée, soutient une croix à double traverse de type patriarcal ou archiépiscopal, les deux autres étant couronnées chacune d'une palme. Cette croix rappelle la revendication, en 1217, du pape Honorius III qui mit un terme aux protestations des Pisans en plaçant Bonifacio sous la protection de l'archevêque de Gênes et des abbés génois de Santo Stefano et de San Siro
C'est à la diligence de l'historien génois Accinelli et à sa passion pour l'héraldique que l'on doit le blason aux émaux anciens de Bonifacio. L'écu se trouve dans un armorial daté de 1760. Le champ d'écu, de forme ovale, est d'or; le château d'argent est maçonné sur une assise de couleur verte, la porte est à demi ouverte et le bastion est crénelé à la gibeline tandis que les tours sont crénelées à la guelfe. La croix est rouge et les deux rameaux sont verts. La description en terme d'héraldique est la suivante : d'or au château terrassé de sinople, maçonne d'argent et demi-ouvert du champ et de sable, crénelé à la façon des Gibelins et donjonné de trois tours aussi d'argent, ajourées et crénelées à la façon des Guelfes, la tour centrale, plus éminente, surmontée d'une croix patriarcale de gueules, les autres surmontées chacune d'une palme de sinople
La description héraldique actuelle des armoiries de Bonifacio est la suivante : "d'azur au château d'or (alias d'argent) maçonné, crénelé et demi-ouvert de champ et de sable, donjonné de trois pièces, la tour centrale la plus éminente, surmontée d'une croix patriarcale de gueules, les autres sommées chacune d'une petite flamme de gueules (alias d'une petite palme de sinople) au mot LIBERTAS au-dessus de la porte du château (Documents Aldo Agosto "Dictionnaire historique de la Corse" Albiana).
Ainsi ces fameuses "flammes" surmontant les deux plus petites tours que durant très longtemps on assimilait à la foi ardente des Bonifaciens n'étaient en définitive que deux branches de palmier;
canonici, Posté le mardi 06 avril 2010 07:46
Bonjour marie-Jo
je possède bien entendu cette interpétation . Hélas .lle est fausse notamment en ce qui concerne les "flammes" symbolisant la foi ardente des Bonifaciens.
Ce ne sont que des Palmes;
Amitiés
FCs