LE BLOG DES BONIFACIENS ET AMIS DE BONIFACIO

LE PERSONNAGE A TROUVER : INDICATIONS...

LE PERSONNAGE A TROUVER : INDICATIONS...

Nous constatons qu'aucun commentaire n'a encore été enregistré sous la photo du personnage (un ecclésiastique) bonifacien que nous avons publiée. Il est vrai que la "devinette" est un peu plus difficile que celles que nous proposons d'habitude.
Pour vous aider un peu, disons qu'il figure dans au moins deux ouvrages de votre serviteur (un seul où on le voit en photo).
Disons qu'il fut rendu "célèbre" par le fait qu'il avait été proche d'un haut personnage du XIX° siècle.
Comme d'habitude nous attendrons d'avoir un certain nombre de commentaires avant de les valider. Pour la beauté du jeu.

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#Posté le samedi 08 janvier 2011 07:41

Modifié le samedi 08 janvier 2011 09:47

QUEL EST CE PERSONNAGE ?

QUEL EST CE PERSONNAGE ?

Et nous voilà repartis pour une nouvelle "devinette". Pouvez-vous nous dire quel est ce personnage bonifacien ? (nous reconnaissons qu'il sera difficile à certains de nos visiteurs de l'extérieur de pouvoir l'identifier).

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#Posté le vendredi 07 janvier 2011 15:52

HEUREUX QUI COMME ULYSSE

HEUREUX QUI COMME ULYSSE

Pour vous cette belle chanson de Georges Brassens : "Heureux qui comme Ulysse"...
Si vous aimez les chevaux et le chanteur....

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#Posté le vendredi 07 janvier 2011 10:19

UNE SCENE DE 1957 :" AIO I PESCI !"

UNE SCENE DE 1957 : " AIO I PESCI !"

Cette photo, qui doit dater de 1956 ou 1957, a été publiée en 1959 dans une revue. Elle montre une scène de la rue (vraisemblablement au bas de la rue Doria) à Bonifacio, en l'occurrence la vente des poissons.
Une vue très intéressante de la vie d'il y a quelques décennies à peine, mais qui nous permet de réaliser combien les choses ont changé, depuis, dans différents domaines.
En observant bien, les plus anciens reconnaîtront sans doute quelques personnages
Nous devons ce document à M. Alain Potrel que nous remercions

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#Posté le vendredi 07 janvier 2011 09:54

UNE BELLE COLLECTION DE DE PHARES (Miniatures)

Photo du haut : sur cette étagère on reconnaîtra aisément quelques phares bonifaciens.
Photo du bas : Une magnifique et intéressante collection de phares en miniature.

UNE BELLE COLLECTION DE PHARES (MINIATURES)

Nous ne savons trop pourquoi, mais les phares ont toujours exercé une certaine fascination sur les hommes. Et pas besoin d'être marin pour cela.

Les Phares, ces "anges gardiens" de tous les marins dont les faisceaux rassurants trouent la nuit noire pour donner la bonne route, le bon cap, inspirent, non seulement de l'admiration mais aussi du respect.

Aussi, c'est avec surprise que l'on découvre, lorsque l'on pénètre dans les locaux (qui viennent de subir d'importantes et heureuses transformations) du cabinet d'Expertise - Comptable dirigé par notre concitoyen M. Michel Lopez, une impressionnante collection de petites reproductions parfaites de phares de toutes les régions. Inutile de dire que ceux de Corse et bien entendu de Bonifacio (Lavezzi, Pertusatu, Madonetta notamment) occupent une bonne place dans cette riche et surprenante présentation que nous avons, pour notre part, grandement appréciée.

Puisque, à travers cette magnifique collection que nous fait partager Michel Lopez nous évoquons les phares, nous reproduisons ci-après le texte tiré de la dernière monographie, "Bonifacio", publiée sous l'égide de la Mairie parue au mois d'août dernier (en vente à la médiathèque et au port de plaisance).

LES PHARES DES BOUCHES

"Ces clochers sans église "

"

On ne peut pas parler de la mer, de ses marins et de ses pêcheurs, sans évoquer les phares. La nuit venue, lorsque la mer et la terre se confondent, ils illuminent les "Bouches de Bonifacio" de leurs faisceaux qui percent et trouent la pénombre, mettant en relief les côtes accidentées, les récifs à éviter, les caps à franchir.

Ces phares du bout de l'île, "du bout du monde" : "qui se dressent comme des campaniles au milieu des rochers et des vagues, clochers sans église, hors des villages, des habitations, loin de tout, resplendissent dans le jour et brillent dans la nuit" (Jean-Marie Homet "Les Phares de la Corse". La Marge édition).

Les phares bonifaciens, comme ceux du reste de la Corse, ont évolué depuis leur construction qui remonte parfois à plus de 150 ans, passant de l'huile à l'électricité, puis du pétrole à l'énergie solaire ou éolienne.

Il existe à Bonifacio un centre de gestion des Phares et Balises qui "couvre" tous les phares du Sud depuis Roccapina sur la côte ouest jusqu'à Solenzara sur la côte Est, ainsi qu'une vedette et son équipage pour l'entretien et la surveillance des phares.

Pour ce qui est des seules "Bouches de Bonifacio" les phares et les Signaux sont nombreux du fait de la dangerosité du détroit séparant la Corse et la Sardaigne.

Phare de la Madonetta:

Il est situé à l'entrée du goulet. Il est ainsi nommé parce que les pêcheurs y ont installé, dans une niche qui fait face à la mer, une petite statue de la Vierge (Madonetta: la petite Madone). Ce phare s'alluma pour la première fois le 15 août 1854, à six mois du plus grand naufrage que la Méditerranée ait connu, celui de la "Sémillante" survenu le 15 février 1855 mais aussi en pleine épidémie du choléra asiatique qui, du 15 août au 15 septembre 1854, fit près de 200 victimes. C'est un petit phare remarquable par sa beauté sur son rocher blanc triangulaire, avancé sur la mer. Son feu porte à 7 milles (13 kilomètres). Lumière rouge isophase de 4 secondes. (isophase : durée de lumière égale à la durée d'obscurité).

Phare de Pertusato

C'est le premier des grands phares de Corse. Il a été inauguré le 15 novembre 1844. Il se dresse, dans un site grandiose et unique, presque à l'extrême sud de l'île au-dessus d'une haute falaise de 80 mètres. Il surplombe un fameux rocher percé de part en part. C'est de lui qu'il tient son nom : Pertusatu (en bonifacien : Pertüsaiu : troué ; Pertüsu : trou).La tour carrée, haute de 21 mètres est surmontée d'une coupole avec deux chemins de ronde, l'un carré en haut de la tour et l'autre circulaire autour de la coupole. Le feu est à cent mètres au-dessus du niveau de la mer. Il porte à 25 milles (près de 50 kilomètres !) : Deux éclats blancs toutes les 10 secondes (0,1 seconde de lumière, obscurité de 2,4 secondes, lumière: 0,1 seconde, obscurité: 7,4 secondes).Le phare est aujourd'hui entièrement automatisé, sans gardien permanent. Un des derniers gardiens dont chacun se souvient fort bien fut le regretté Vincent Delgiudice qui possédait une vieille barque ("üna ciatta") sur la petite plage au pied du phare et un petit jardin dans un petit vallon verdoyant surplombant la mer.

Phare des Lavezzi

Mais si sa construction fut décidée juste après cette catastrophe, sa réalisation ne verra pourtant le jour que le 15 mai 1874, près de vingt ans après !Situé à la pointe Becchi, il s'agit d'une bâtisse simple avec une petite maison blanche à toit incliné, en forme de chapelle, surmontée d'une tour carrée à large bande rouge.Ce phare aux caractéristiques complexes comporte trois secteurs : blanc, rouge, vert, deux occultations toutes les 6 secondes (1 seconde lumière, 1 seconde obscurité, 1 seconde lumière, 3 seconde d'obscurité).M. Nini Culioli fut un des derniers gardiens (ainsi que M.Alain Guglieri) avec ses deux ânes, son poulailler et sa chèvre. Cette page est définitivement tournée car l'édifice est désormais entièrement automatisé (panneaux solaires, radiobalise etc.)L'endroit est renforcé par la présence, à quelques centaines de mètres en pleine mer, d'une belle tour-balise de 22 mètres de haut sur "l'écueil Lavezzi" et d'une grosse bouée.Il existe aussi une balise-tour aux îles Sperduti (28 mètres de haut; feu: 20 kms) ainsi que "l'amer" de l'îlot de Piana et des signaux secondaires en mer comme celui du "Prêtre", qui est un haut-fond, face à Spérone.

Phare de Capu di Fenu :

Le "Capu di Fenu" est l'antique "Cap Marianon" que cite Ptolémée.Ce phare vraiment très isolé a été inauguré le 15 mai 1874 en même temps que celui des Lavezzi. C'est une simple tour carrée de 12 mètres de haut, blanche et noire au sommet. Le phare a été construit sur une pointe de roche surplombant une petite crique où le bateau de ravitaillement pouvait aborder lorsque l'état de la mer le permettait. Le reste du temps les vivres étaient acheminées à dos d'âne depuis une autre crique plus lointaine ou même par le sentier longeant la côte le long de la baie de Paragan. Le gardien disposait d'un beau jardin, tout de même assez éloigné du phare, avec une bonne source près de "Cala Genovese"."Feno" se distingue par un feu directionnel de 4 éclats toutes les quinze secondes (une lumière d'une seconde puis une obscurité de 1,5 seconde répétée trois fois, une lumière de 1 seconde suivie d'une obscurité de 6,5 secondes).

Petits feux du Goulet :

Le goulet de Bonifacio, long chenal d'accès au port est doté de deux feux importants :Feu de l'Orinila (Cylindre rouge) appelé "phare rouge" et celui de la pointe "Cargaventu" (colonne blanche et verte au sommet) appelé "phare vert".
Tels des yeux dans la nuit, par beau temps comme par grosses tempêtes, les phares des Bouches, bien campés sur leurs solides rochers, veillent comme les lampes du Saint Sacrement.

François Canonici

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#Posté le jeudi 06 janvier 2011 09:56

Modifié le jeudi 06 janvier 2011 11:09

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